14 Avril 2000
Les invités dans ce programme étaient John Carpenter, Candy Ford, Kennedy et Lucy Lawless.
Bill : Et elle est Xena sur l’une des séries télévisées les plus connues de tous les temps. La Princesse Guerrière du peuple, Lucy Lawless.
Kennedy : T’es une chochotte, tu embrasses un modèle tandis que j’allais pour un bisou et tu… Blagues.
Bill : Parlons des taxes.
John Carpenter : D’accord.
Bill : Asseyons nos [bip]. John, quand tu es arrivé, j’ai entendu quelques sifflements. Et quand tu as gagné « Who Wants to Marry »…
John Carpenter : Whoa!
Kennedy : Darva Conger.
Bill : C’est quoi le nom du show, c’est seulement le nom qui m’a…
Lucy : « Be a Millionaire ». « Who Wants To Be A Millionaire ».
Bill : « Be a Millionaire ». C’est ça. J’ai dis : « Il faudra qu’on mette ce gars le jour des taxes ». Le jour des taxes est ce week-end. Et je pense que la question banale que j’ai envie de poser est que nous dépensons en tant qu’Américain, un tiers de chaque penny que tu gagnes, et que si on le regroupait ça irait au gouvernement. Est-ce qu’on a la valeur de notre argent ?
John Carpenter : Je crois qu’on a une bonne affaire.
Candy Ford : Oui, tu as raison.
Bill : Une bonne affaire, vraiment ?
Candy Ford : Un millionnaire dirait ça.
John Carpenter : D’abord, on est d’accord, les citoyens Américains ont des taxes, si ce ne sont pas les moins chères du pays et même du monde, elles ne sont pas loin.
Bill : C’est vrai, en Europe, ils taxent plus cher. Mais je veux dire…
Kennedy : Ils ont tellement de choses à montrer pour ça, aussi. Franchement. Si vous êtes un gosse, vous ne pouvez pas vous fier sur l’art et la culture d’il y a 400 ans.
John Carpenter : On a la forme de gouvernement la plus stable, je vais dire, du monde.
Kennedy : Ah bon ?
John Carpenter : Oui, sauf quand ils essayent de se déchirer de l’intérieur, mais enfin, je…
Candy Ford : Laisse-le parler, il n’arrête pas de chercher.
Kennedy : Exactement. Je suis d’accord avec Candy.
Candy Ford : Il fait tout ça tout seul, Bill.
Bill : Attendez une minute, c’est très facile de détester l’IRS. Et malheureusement, vous travaillez pour l’IRS.
Kennedy : Pour quelqu’un qui vient de gagner 1million de $ et qui vient dire « On a une bonne affaire »…
Bill : Mais je veux juste dire…
Kennedy : … Qui travaille pour l’IRS.
Candy Ford : On peut avoir un bon marteau pour 600$.
Bill : Attendez une minute, Miss MTV Generation.
Kennedy : Attendez une minute, Mr. Politically Correct.
Bill : Ce n’est pas politiquement correct, c’est honnête, et l’honnêteté est que tu n’as aucune idée de ce que tu peux avoir pour ton argent. Je crois que tu le prends pour acquis. Tu es libre. Tu n’as pas à t’inquiéter de ce que des personnes de pays étrangers viennent t’attaquer. Je veux dire, oui les missiles de croisière coûtent beaucoup d’argent. Ils ont tous…
John Carpenter : Le Canada, la frontière n’est pas protégée.
Bill : C’est vrai. C’est quand la dernière fois qu’un Canadien a passé la…
Kennedy : Et tu penses qu’on prend notre liberté pour acquise parce qu’on…
Bill : Je pense qu’on prend vraiment notre liberté pour acquise.
Kennedy : Je suis d’accord que certaines personnes prennent leur liberté pour acquise, dans ce pays particulièrement…
Bill : Mais la liberté…
Kennedy : Les générations plus jeunes qui n’ont jamais eu à se battre pour quoi que ce soit.
Bill : Et la liberté n’est pas gratuite. La raison pour laquelle les méchants ne viennent pas frapper à notre porte c’est parce qu’ils savent qu’on est les plus méchants.
Kennedy : Oui mais la raison est que…
Bill : Tu peux dire ça sur ABC ?
Kennedy : La raison pour laquelle ça s’est créé est parce que des révolutionnaires sont venus dans ce pays car ils en avaient marre des taxations sans représentation.
Bill : Mais on a de la représentation.
Kennedy : Et la représentation est…
Bill : Mauvaise.
John Carpenter : Des fois.
Bill : Mais on en a, on n’a pas… Tu dis qu’on n’a pas de représentation ?
Kennedy : Non, je dis que les taxes étaient trop élevées, elles deviennent trop élevées. Je veux dire, j’habite à Seattle et tout ce qu’on a pour le représenter est un tout nouveau stade de baseball à 500 millions de $. Et tu sais, des nids de poule, Bill.
Candy Ford : Oui, je suis partie.
Lucy : Je veux de ça.
Bill : Oh, je t’en prie. Si j’avais ton argent, je jetterai le mien. Soyons sérieux. On gagne beaucoup d’argent en étant Princesse Guerrière.
Lucy : Mais tu n’as pas les jambes qu’il faut, ni la poitrine d’ailleurs. Malheureusement.
Kennedy : Enfin, s’il déménageait à Silicon Valley, il pourrait.
Bill : Les seins, je suis d’accord. Mais j’ai des belles jambes. Enfin bref. Il y a deux psys là-bas qui ont développé une théorie qu’il y avait quelque chose appelé « Le syndrome de la richesse soudaine ».
John Carpenter : C’est quand le téléthon ?
Bill : C’est ça, j’étais…
Lucy : Tu sais, je crois que quand quelqu’un se fait plein d’argent, il passe par une période d’ajustement à un certain point où vous avez l’impression que tout le monde en a après vous et vous vous dites ‘Quelque chose ne va pas’ et ‘Pourquoi je ne suis pas heureuse ?’.
John Carpenter : Le jour des taxes, oui.
Lucy : On dîme trois fois au gouvernement, mais je ferais, je recommanderai qu’ils investissent 50$ dans une cassette de Tony Robbins ou un truc comme ça, pour que ça les aide à faire face.
Bill : C’était pour rire l’histoire de la cassette de Tony Robbins, n’est-ce pas ? Je veux dire, ce n’était qu’un exemple, n’est-ce pas ?
Lucy : Je veux dire, le gars ne me paient pas, mais oui, non, j’ai fais ça. Et ça m’a beaucoup aidé.
Kennedy : Et pourquoi pas Fran Tarkenton ?
Candy Ford : C’est un autre euphémisme de quelqu’un qui n’est pas bien fini.
Kennedy : Pourquoi n’arrêtent-t-ils pas d’inventer des noms pour ces… Gens qui ont des problèmes. Cela n’a pas d’importance si vous avez de l’argent ou si vous avez eu un bébé. Vous savez, si vous avez des problèmes, vous avez des problèmes. Si vous avez des problèmes parce que vous avez de l’argent, ça veut probablement dire que…
Candy Ford : Exactement, je veux ce syndrome.
Bill : Très bien, je dois… Je dois prendre le ‘Syndrome de faire de l’argent’ maintenant. On revient tout de suite.
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Bill : Très bien, changeons le sujet de l’économie à l’homosexualité. C’est la première fois que je le fais. Seulement parce que George W. Bush… Le petit Bush court à la présidence…
John Carpenter : Tu veux dire junior, n’est-ce pas ?
Bill : Je veux dire junior… Le gars, le petit garçon qui était bourré jusqu’à ce qu’il ait 40 ans… Il court, et il a pu être gouverneur et maintenant il veut être président : le rêve Américain. Il a évité de rencontrer, pendant un bon moment, les républicains de la cabane en rondins, je l’ai mentionné dans le monologue.
Lucy : Ce sont des ours ?
Bill : Des quoi ?
Lucy : Ce sont des ours ?
Bill : Des bières ?
Lucy : C’est quoi cette histoire de la cabane en rondins ? Qu’est-ce qu’il s’y passe ?
Bill : Attends une minute, il faut que je comprenne le mot.
Lucy : Des ours.
Kennedy : C’est le gros…
Bill : Oh, des ours.
Candy Ford : Ils sont appelés des papas ours.
Kennedy : Et après ils deviennent des oursons.
Candy Ford : Des oursons et des papas ours.
Bill : Vous parlez bizarrement.
Kennedy : Et puis il y a un truc, vous prenez une paille, peu importe…
Bill : Hé bien les républicains de la cabane en rondins sont des républicains gays. Ne me demandez pas pourquoi. Ce sont des républicains gays.
Kennedy : Pourquoi est-ce qu’il y aurait des républicains gays ?
Candy Ford : Hé bien, c’est comme un membre noir du Klan.
Kennedy : Non ce n’est pas ça.
Bill : Si.
Kennedy : Si j’étais… Si j’étais gay, je serais toujours républicain. Je ne serais pas démocrate.
Candy Ford : Tu es républicain ?
Kennedy : Je suis un républicain listé, mais je suis un libertin idéologique.
Bill : Pourquoi serais-tu un républicain si tu étais gay ? Je ne comprends pas.
Kennedy : Parce que je pense que le parti républicain se dressait pour la dissidence et la liberté.
Bill : Dans le passé.
John Carpenter : Dans le passé.
Kennedy : Et les responsabilités sociales… Et il le peut toujours, et quelqu’un comme John McCain qui a parlé à beaucoup de gens…
Bill : Qui a perdu.
Kennedy : Oui, hé bien, il a perdu parce qu’il a été écrasé par une minorité très vocale, une section du parti qui est contrôlé… Par des chrétiens gays écrasants, Dieu les bénissent…
Bill : Hé bien…
Candy Ford : Le feu de l’enfer.
Bill : Donc voilà votre sympathie de gay républicain.
Kennedy : Oui.
Bill : George Bush, qui est le nominé.
Kennedy : Oui.
Bill : D’accord, on est dans un show de téléréalité.
Candy Ford : Tu viens de dire Nazi ?
Bill : Non.
Candy Ford : Il cherche.
Bill : En tant que geste symbolique de valeurs traditionnelles… Dieu sait qu’on a besoin d’elles… Il poserait son veto à toute abrogation d’une loi du Texas criminalisant les gays pour la sodomie dans leur propre chambre. En d’autres termes, il est toujours pour ça, vous pouvez surprendre quelqu’un commettant la sodomie… Et à propos, la sodomie inclus tous ce qui est marrant. N’est-ce pas ? Techniquement, la sodomie..
Kennedy : Où est le modèle ? Montre-nous.
Bill : Peu importe, donc… Parce que Bush essaye de revenir au milieu du lit… Je plaisante, il a rencontré les républicains de la cabine en rondins hier. Il essaye de se mettre à l’aise avec eux.
Candy Ford : Pas de jeux de mots.
Kennedy : Et Franck Rich, le brillant Franck Rich, qui écrit dans ‘The New York Times’, dit qu’il pense que George Bush, en s’écartant des gays républicains, a manqué quelque chose. Il diit que les choses ont changé aux Etats-Unis, et que les Américains sont moins homophobes qu’avant.
Lucy : Et George W. Bush les a cru ? C’est pour ça qu’il est allé les voir ?
Kennedy : Il essaye de se libéraliser, parce qu’il s’est tellement rendu conservateur pour qu’il puisse gagner les Etats du genre Caroline du Sud, que maintenant il doit sortir et charmer le reste des Etats-Unis qui s’ennuie à mort de ce républicain Al Gore qui est réellement un libéral dans des vêtements fascistes…
Lucy : Il est gay ?
John Carpenter : Libéral ?
Kennedy : Hé bien, si tu étais gay tu choisirais Al ou George ?
Candy Ford : Je choisirais le suicide.
Kennedy : Le choix évident est l’homme avec de belles fesses fermes et serrées et c’est Al Gore. Donc George W. Bush doit venir et doit, il doit…
Lucy : Je choisirais Madeleine Albright.
Kennedy : Tu choisirais Madeleine Albright ou Janet Reno ?
Lucy : Madeleine.
Candy Ford : Janet Reno a plus l’air d’être câline.
Bill : Si je peux interrompre…
Kennedy : Les femmes adorent les câlins.
Bill : Et poser une question.
John Carpenter : C’est un rendez-vous arrangé maintenant ?
Candy Ford : D’où est-ce qu’il a vu que les Etats-Unis étaient moins homophobes ? Où est-ce qu’il vit ? C’est ça que je veux savoir.
Bill : Hé bien, c’est ça qu’il dit.
Candy Ford : Non.
Bill : C’est que les Etats-Unis sont moins homophobes, et ont dépassé leur homophobie, mais je ne sais pas si c’est vrai.
John Carpenter : On en voit de plus en plus.
Candy Ford : Sur quoi ?
John Carpenter : On en voit de plus en plus à la télé.
Bill : Vous parlez de l’homosexualité ?
John Carpenter : Plus de mise à nu, sans jeux de mots bien sûr.
Candy Ford : Plus de mise à nu, ça ne veut pas dire que c’est plus acceptable.
Bill : Comme « Will and Grace ».
John Carpenter : C’est ce que je dis. C’est un grand pays. C’est peut-être plus accepté dans certaines régions, mais…
Kennedy : Je ne suis pas d’accord, je trouve que les gens font leur ‘coming out’ plus jeunes. Je pense que dans les Gay Pride, il y a une sorte d’indifférence, et il y a tellement… Comme la Gay Pride de Seattle, c’était tellement marrant parce que c’était le truc dangereux et en rébellion mais maintenant les gens y vont et font ‘Tiens, des gays qui dansent sur un van’.
Lucy : Ils s’ennuient tous, donc ils restent chez eux.
Kennedy : Oui, je veux dire… Je pense qu’il y a tellement plus de gens qui savent que quelqu’un vient de faire son ‘coming out’, et je pense que c’est la clé pour accepter les homosexuels dans ce pays. C’est de vraiment connaitre quelqu’un qui vous est proche et de vraiment aimer cette personne qui a pris cette décision.
Bill : C’est comment en bas, guerrière princesse ?
Lucy : C’est Princesse Guerrière.
Bill : C’est quoi leur vision des choses là-bas ?
Lucy : On a… Je suis triste de dire ça… Le plus haut taux de suicide d’adolescents au monde. Et je pense que tout ça, on l’attribue à une société traditionnelle macho, même si c’est le premier endroit où les femmes ont eu le droit de vote. Il y a beaucoup de femmes fortes qui ont vécu là-bas et qui ont essayé de diriger la société, mais c’est toujours une société très macho, et je pense…
Bill : Donc tu dis…
Lucy : Nous attribuons ça à beaucoup de gens qui ont peur de faire leur ‘coming out’.
Bill : Donc tu dis que si on est gay et adolescent, on a l’impression de ne plus avoir d’espoir et c’est pour ça qu’ils font ça ?
Lucy : Oui, ça a l’air d’être le sentiment.
Bill : Mais tu sais, dans ce pays, beaucoup de gens diraient que ce n’est pas mieux.
Lucy : Je ne pense pas que ça le soit.
Candy Ford : Ca ne l’est pas. Un garçon de 11 ans a mis un pistolet dans sa bouche il y a deux ans et demi parce qu’il était gay, et qu’il n’avait nulle part où aller. 11 ans.
Bill : Et pourtant, les Etats-Unis ont l’air d’avoir changé d’avis concernant d’autres affaires sexuelles. Je veux dire, quand Clinton a été mis en accusation, les républicains n’arrêtaient pas de dire que c’était un homme mauvais et répandaient des choses sales, en pensant que c’est ce qui allait changer les Etats-Unis. Ça ne l’a jamais fait. Ils étaient… Je me souviens que des gens venaient sur mon show… En tant que républicains, qui savaient que ça allait se passer. Et je savais qu’ils pensaient au truc du cigare. Parce que ça n’était pas encore sorti. Et ils faisaient ‘Oh, attendez qu’ils découvrent ça’ et après, tout le pays disait ‘Hey, il joue avec un cigare’. ‘Quel gars’
Kennedy : C’est dans ce genre de situation où la gauche doit mener, et que les gens dans le show business embrassent l’homosexualité, et pourtant, peu de gens, peu d’acteurs et de personnes célèbres font leur ‘coming out’ parce qu’ils ont peur de ce que les gens penseront. Mais je pense que si les gens font ça plus tôt, et qu’ils montrent qui ils sont vraiment…
Bill : Nomme ces noms, nomme ces gens qui devraient…
Kennedy : D’accord, je ferais ça.
Bill : Nomme ces gens qui devraient faire leur ‘coming out’ et montrer le chemin.
Kennedy : Je pense qu’Ellen DeGeneres devrait le faire, parce que je pense qu’elle est gay.
Candy Ford : Je fais mon ‘coming out’ maintenant.
Bill : On en viendra à son cas. On doit faire une pause.
Kennedy : Et Rupert Everett.
Bill : On revient tout de suite.
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Bill : Très bien, parlons de la célébrité une seconde, parce que John, tu sais que c’est intéressant, je t’ai vu en couverture de « TV Guide ».
Candy Ford : ‘People’.
Bill : Le magazine ‘People’ je veux dire. Tu as fais du chemin depuis ta victoire d’être le premier Millionnaire et…
Lucy : Tu as un agent ou un truc comme ça ? Franchement ?
John Carpenter : Non.
Bill : Il est agent. C’est un agent du IRS.
John Carpenter : Officier.
Kennedy : Comment les gens font pour te trouver ?
John Carpenter : Hmm, hé bien, je pense qu’ABC devait savoir que ça allait se produire éventuellement et il devait y avoir une équipe en cas de crise de prévue.
Lucy : C’est bien d’être dans une équipe en cas de crise.
John Carpenter : Et une chambre de guerre, tous les contacts et les connections…
Lucy : Tu t’entraînais pour ton syndrome ?
John Carpenter : Non, ABC avait l’équipe en cas de crise.
Bill : Je crois qu’il y a un peu de retour de bâton contre les gens qui ont eu leur quart d’heure. Je veux dire, Monica Lewinsky, il y avait beaucoup de ressentiment contre elle parce que les gens pensent qu’elle n’a pas commencé au plus bas et travaillé pour gagner des échelons.
John Carpenter : Double compréhension ici.
Bill : Si tu veux que ce soit…
Lucy : Si cette fille tire quoi que soit de positif de toute cette expérience…
Kennedy : ça doit être l’herpès, n’est-ce pas ?
Lucy : C’est bien pour elle.
Candy Ford : Elle est devenue célèbre en couchant avec quelqu’un.
Bill : Pas en couchant. Personne n’a dormi.
Candy Ford : Enfin, vous savez, peu importe comment vous le dites. Elle l’a fait. Mais si on devient célèbre pour ça, je devrais avoir mon propre show télévisé depuis le temps. Très bien, je veux dire, franchement qui se trimballe avec un sac à main Monica Lewinsky ?
Bill : Ouais, c’est bien.
Kennedy : Elle en a vendu 12 ou un truc comme ça.
Candy Ford : Regardez l’ensemble Darva Conger.
John Carpenter : Je dois trouver quelque chose à vendre. Je dois mettre mon nom sur quelque chose.
Kennedy : Peut-être que Darva Conger devrait porter des vêtements faits par des enfants de Taiwan.
Candy Ford : C’est de notre faute, pas la leur. On continue de mettre leur chaîne et regarder ces imbéciles.
Kennedy : Et ce petit Cody Gifford qui intente un procès ? C’est quoi le problème avec cette culture ?
John Carpenter : Cody, hein ?
Kennedy :C’en est un autre, le fils de Kathie Lee qui intente un procès, il a 10 ans.
Lucy : Contre qui ?
Kennedy : Je veux dire, c’est ce que vous deviez faire quand vous aviez 10 ans, vous intentiez un procès.
Bill : Contre qui il intente un procès ?
Kennedy : Contre un tabloïde parce qu’ils ont dit qu’il était odieux.
Bill : Et le petit intente un procès ?
Kennedy : Oui.
Bill : On devrait le renvoyer à Cuba. C’est ce que je pense.
Candy Ford : Exactement.
Bill : On doit faire une autre pause.
Candy Ford : Ils ne sauront jamais.
Bill : On revient tout de suite.
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Bill : Très bien. La semaine prochaine, on est en répète. On ne peut le nier. Mais on va en prison pour filmer d’autres shows qui sortiront en Mai. Vous allez adorer, on sera la prison la plus dure du pays avec… D’accord, Lundi on a « Little Richard », Tom Arnold, Tony Robbins et Angela McLaughlin…
Source. Traduction par Candy.