Des millions de gens regardent Lucy Lawless dans sa croisade pour combattre le mal dans sa série « Xena, La Guerrière ». Mais quand elle avait 17 ans, Lucy avait son propre combat contre elle-même. Elle se confie à « ET » sur ses expériences avec la boulimie, le bon sens et l’obsession d’aujourd’hui : la minceur.

ET : Vous êtes une merveilleuse représentation pour les femmes.

Lucy : Merci !

ET : Il y a longtemps, vous aviez dit « Je ne veux pas être un modèle ».

Lucy : Il y a longtemps, je n’étais pas à l’aise avec ce concept de modèle. C’est bizarre pour une jeune fille de banlieue d’une ville du bas du monde, d’être soudainement saluée comme quelque chose de plus grand que nature. C’était un peu trop accablant. Mais ça s’est arrangé. Comme tout le monde, j’essaye de vivre ma vie du mieux que je peux.

ET : Faites-vous plus attention à ce que vous dites maintenant ?

Lucy : Je devrais faire plus attention à ce que je dis !

ET : Par exemple, quand vous parliez de boulimie…

Lucy : Oui.

ET : Parlez-moi de la boulimie. Aviez-vous un trouble alimentaire ?

Lucy : Quand toute cette histoire est survenue, mon publiciste m’a envoyé des informations qu’il avait tirées d’Internet. Je les ai lu et j’ai pensé : oui, oui – Oh mon Dieu ! J’avais vraiment un problème. Mais pour moi, ça n’était pas pertinent et n’apportait rien à ma vie pendant longtemps. J’ai, pour ainsi dire, oublié ce problème. Et puis, ça a été mentionné dans une interview. J’essaie toujours de détourner une question quand elle se rapporte à la vie d’autrui… Et très maladroitement. C’était la tentative la plus ratée pour éloigner l’attention sur ce sujet. J’ai essayé de minimiser tout ça, mais ça n’a pas marché. Donc oui, j’avais un problème, mais je ne suis certainement pas une experte sur le sujet. Je n’y ai pas pensé depuis longtemps. Je ne peux pas généraliser maintenant parce que mon expérience n’est peut-être pas la même pour les autres. Mais les gens devraient demander de l’aide. Cela engendre un très sérieux problème, si vous ne faites rien contre.

ET : Comment l’avez-vous géré ?

Lucy : Je crois que le bon sens a prévalu, et un peu de ‘franc parler’. Les parents qui ne se sont pas privés de se manifester.

ET : Est-ce que quelqu’un vous a attrapé ?

Lucy : Non, j’étais assise avec mes parents et ma mère m’a demandé. J’ai les meilleurs parents au monde, ils étaient là pour moi. Et finalement, ça disparait. Il n’y a aucune partie de ça qui m’aurait aidé dans la vie. Aucune partie.

ET : Pour vous, était-ce la pression du business dans lequel vous étiez ?

Lucy : Oh non, je n’étais pas dans le business ! Je ne sais pas pourquoi j’ai commencé. Mon avis sur ce sujet est que certains adolescents expriment leurs angoisses en actes. Mais que d’autres n’expriment pas leurs angoisses et les laissent enfouis en eux, ce qui n’est pas moins destructeur. J’étais une fille bien. Je ne voulais faire de mal à personne d’autre. Mais le fait est que ça blesse beaucoup de gens. Ça blesse les gens autour de nous et nous-mêmes. J’étais chanceuse que mon bon sens ait prévalu.

ET : Pourquoi croyez-vous qu’à Hollywood, il y ait une telle pression pour être maigre ?

Lucy : Je ne sais pas si c’est juste Hollywood. Je ne sais pas, mais je suis tellement contente de travailler avec des producteurs qui ne s’intéressent pas à ça. Reneé (qui interprète Gabrielle) et moi-même avons un corps modelé différemment qui convient à la série. C’est fantastique ! Nous offrons un nouveau paradigme pour les femmes. Donc j’espère qu’il y a des filles qui prendront à cœur que la force et la santé sont formidables ! Simplement formidables !

 

Source. Traduction par Candy.