Synopsis: Le Défi

 

L’épisode débute donc sur des images bien navrantes de la jeunesse… De jeunes tagueurs qui exercent leur art sur un temple dédié à Aphrodite, en taguant des trucs du genre « Vive Xena », « Xena, c’est d’la bombe », bref, des trucs de démangés du caleçon! Aphrodite apparaît et semble dévastée par le bordel qu’ont foutu ces djeuns, et comme si cela ne suffisait pas, Arès arrive, et comme toujours, met son nez dans ce qui ne le regarde pas (et toc!) :

Ares : « You know what your problem is. »
Aphrodite : « Duh! Your little Xena! »
Ares: « Gabrielle, her friend. See, I only made the warrior. She made the legend. Have you read any of her so-called stories? Huh. A warrior who loves the common person. You’d think she was a goddess. Pretty soon, when people think of ‘love,’ they’re gonna think Xena, not Aphrodite. »
Aphrodite : « Xena? »
Ares : « Don’t blame her. It’s Gabrielle and her busy quill. That’s your problem. »

Arès : « Tu sais quel est ton problème. »
Aphrodite : « Oh! Ta petite Xena! »
Arès : « Gabrielle, son amie. Tu vois, je n’ai fait que la guerrière. Elle a fait la légende. As-tu lu l’une de ses soi-disant histoires? Huh. Une guerrière qui aime le peuple. Tu penserais que c’est une déesse. Très bientôt, lorsque les gens penseront ‘amour’, il penseront Xena, pas Aphrodite. »
Aphrodite : « Xena? »
Arès : « Ne la blâme pas. C’est Gabrielle et sa plume active. C’est ton problème. »

À la manière dont Aphrodite disparaît à la fin, on se dit qu’elle est déterminée et qu’elle va faire des choses qui vont mal tourner…

On retrouve donc Xena et Gabrielle, devant le feu, Xena qui retape son plastron et Gabrielle qui ouvre un nouveau parchemin, tout en décrivant ça de manière assez sensuelle et poétique je trouve (alors qu’Aphrodite prend place, visiblement invisible aux yeux de Xena et Gabrielle) :

Gabrielle : « I love starting a new scroll. The feel of it in your hands. The look– so clean. So perfectly empty. Listen– the way it crinkles the first time you open it. And that smell. It’s just a– special, untouched scent. Try it. »

Gabrielle : « J’adore commencer un nouveau parchemin. La sensation dans tes mains. L’allure– si pure. »

Gabrielle : « Si parfaitement vide. Écoute– comme il se froisse la première fois que tu l’ouvres. »

Gabrielle : « Et cette odeur. »

Gabrielle : « C’est simplement une– senteur spéciale, intacte. Essaye. »

J’adore la manière dont Gabrielle tente de partager son envie, sa passion… Un peu comme si elle tendait de la coke à Xena « vas-y, essaye, tu vas voir, c’est d’la bonne… ». Bref 

Wouuuh, suspense… Xena va-t-elle succomber à la poésie de sa compagne…?

Xena : « It smells like musty old leather to me. »
Gabrielle : « Well, to the noncreative person, perhaps. »

Xena : « Ca sent le vieux cuir moisi pour moi. »
Gabrielle : « Eh bien, pour les personnes non-créatives, peut-être. »

*hu-hum* C’est une manière de voir les choses…  La guerre entre l’imagination et la poésie de Gabrielle et le pragmatisme de Xena pointe une fois encore le bout de son nez… 
Gabrielle s’apprête donc une fois de plus à débuter une nouvelle histoire, concernant bien entendu…

Gabrielle : « Let’s see. Your last adventure began with— »
Xena : « Don’t you ever get tired of just writing down what I do? Why don’t you create new characters? New images? »
G : « You mean fiction? Well, I thought about trying that– someday. Do you really think I could? »
X : « Give it a shot– quietly. Good night. »
G : « ‘Xena— ‘ »
X : « And make someone else the hero for a change. »

Gabrielle : « Voyons voir. Ta dernière aventure a commencé avec–« 
Xena : « Tu n’en as pas marre de simplement écrire ce que je fais? Pourquoi tu ne créerais pas de nouveaux personnages? De nouvelles images? »
G : « Tu veux dire, de la fiction? Eh bien, je pensais à m’y mettre– un jour. Tu crois vraiment que je pourrais? »
X : « Essaye donc– en silence. Bonne nuit. »
G : « ‘Xena–‘ »
X : « Et fais de quelqu’un d’autre le héros, pour une fois. »

Gabrielle est comme obnubilée par Xena, tout ce qu’elle écrit gravite autour d’elle… C’est un peu sa muse 
La dernière réplique prouve que comme quoi, Xena n’a pas la grosse tête et aimerait que Gabrielle laisse sa prose s’envoler vers d’autres cieux que ses aventures à elle…

Xena s’endort donc sur ces bonnes paroles, et Gabrielle débute ainsi sa « fiction » :

Gabrielle : « ‘Xena– had gone fishing. The lone warrior, Gabrielle, awoke with a jerk– as five barbarians rode out of the woods. »

Gabrielle : « Xena– était partie pêcher. La guerrière solitaire, Gabrielle, s’éveilla avec un idiot– alors que cinq barbares sortirent des bois. »

Elle semble inspirée et apprécier cette nouvelle aventure que représente la fiction, mais quelque chose me dit que ça ne va pas durer…  Aphrodite enchante le parchemin, toute guillerette, ce qui annonce la couleur…

Gabrielle se réveille, et des cavaliers l’air légèrement patibulaire sortent des bois… Gabrielle crie et tente de réveiller Xena, visiblement encore bien endormie sous sa couverture. Gabrielle s’occupe donc de la menace, non sans s’époumoner en criant le nom de Xena. Elle se bat magistralement, en faisant toutes sortes de sauts, dignes d’une Xena en pleine forme. Elle met rapidement les bandits à terre, et bloque même une lame avec ses abdos, c’est dire!!  Bref, une forme émane des couvertures, et il s’agit de Joxer… Xena n’est pas là, Gabrielle a tout d’abord du mal à comprendre… Puis elle revoit son combat, voit Joxer, et comprend que ce qui se passe là est exactement ce qu’elle avait écrit sur son tout nouveau parchemin la veille… Oui, souvenez vous, elle parlait de cavaliers sortant des bois, et surtout de son réveil aux côtés d’un idiot…  Tout se vérifie. Gabrielle comprend donc, sans vraiment en connaître la raison, que tout ce qu’elle écrit sur ce parchemin devient réalité…

Gabrielle se voit déjà faire le bien avec ce parchemin, et Joxer est toujours aussi… Joxer :

Gabrielle : « In my hands, this scroll could be a gift to mankind. Xena will be very proud when she comes back from fishing. »
Joxer : « Fishing? »
G : « I wrote her fishing. »
Joxer : « What’d you write to bring me here? Like, uh– you know? Gabrielle, uh– appeared with a– guy with the heart of a lion, soul of a warrior– that kind of thing. Let’s see, uh– ‘Xena has gone fi– ‘ »
G : « ‘Fishing.' »
Joxer : « ‘Fishing. Gabrielle awoke with a jerk. Gabrielle awoke with a jerk.’ That’s a funny phrase. I can’t find anything. I must’ve come here on my own. »

Gabrielle : « Dans mes mains, ce parchemin pourrait être un don pour l’humanité. Xena sera très fière lorsqu’elle reviendra de la pêche. »
Joxer : « La pêche? »
G : « J’ai écrit qu’elle allait pêcher. »
Joxer : « Qu’est-ce que tu as écrit pour m’amener ici? Comme, euh– tu sais? Gabrielle, euh– apparut accompagnée d’un– homme avec le coeur d’un lion, l’âme d’un guerrier– ce genre de choses. Voyons voir, euh– ‘Xena est partie pé–« 
G : « ‘Pêcher’. »
Joxer : « ‘Pêcher. Gabrielle s’éveilla avec un idiot. Gabrielle s’éveilla avec un idiot.’ C’est une drôle de tournure. Je ne trouve rien. J’ai dû venir ici par moi-même. »

Nos deux comparses rencontrent en chemin des « soeurs de Gaïa » s’occupant d’un hospice visiblement, et Gabrielle y voit le moyen de faire sa première bonne action de la journée à l’aide de son parchemin. Les soeurs cherchent des dons, pour faire survivre leur hospice. Aussi, elles font la demande déguisée de pouvoir prendre le fourreau de Joxer, qui a selon elles l’air d’être de valeur, mais celui-ci refuse, disant que c’est l’unique cadeau de son père… Alors Gabrielle se met à écrire sur son parchemin, promettant monts et merveilles aux soeurs. Et tout à coup, apparaît un homme, qui offre gracieusement son épée joliment sertie… Les voilà donc qui s’en vont, clopin-clopant, avec leur belle épée qui leur permettra de tenir leur hospice encore quelques années.

On voit ensuite l’homme en question, qui vient de donner l’épée, retrouver celui à qui il l’a prise, et tente de lui expliquer pourquoi est-ce qu’il a donné l’épée, mais il ne parvient pas à trouver de raison… Et là, c’est le début de la fin 

On retrouve les barbares qu’a fait fuir Gabrielle au début, qui se font lamentablement arrêter dans leur course à cheval par un coup de sifflet d’Aphrodite, qui les fait finalement mordre la poussière… Au propre comme au figuré  Et j’aime beaucoup ce qu’elle leur dit, comme quoi, la déesse de l’amour a comme qui dirait de la répartie (au cas où vous en doutiez encore ) :

Aphrodite : « Did the little blonde girlie scare the big, hairy men? »
Barbarian : « We are barbarians. We fear nothing. »
Barbarian’s Voice : « Yeah. »
Barbarian : « We fight– with the heart of a lion. »
Aphrodite : « And you run with the feet of a chicken. »

Aphrodite : « Est-ce que la petite blondinette effraie les grands hommes velus?
Barbare : « Nous sommes des barbares. Nous n’avons peur de rien. »
Voix de barbare : « Ouais. »
Barbare : « Nous nous battons– avec le coeur d’un lion. »
Aphrodite : « Et vous fuyez avec les pattes d’une poule mouillée. »

Bref, Aphrodite leur commande de retourner voir la jolie p’tite blonde qu’est Gabrielle… 
Ce qu’ils font d’ailleurs sans être trop récalcitrants…

Arrive un passage qui peut être plus que confus… Je ne sais pas comment cela a été traduit en français d’ailleurs, donc si quelqu’un le sait, qu’il(elle) ne se gêne pas pour nous dire ce qui se dit dans ce passage. Gabrielle et Joxer sont dans une auberge, et commandent à boire et à manger. Au moment de payer, Gabrielle écrit une fois encore sur son parchemin et parvient à ce que l’aubergiste offre la boisson, la nourriture, bref, tout gratos! Pour tout le monde! Et donc en anglais, il dit ceci :

Innkeeper : « Tha– that will be– free. All the food is free! And the drinks– are on the house! »

Aubergiste : « Ce– ce sera gratuit. Toute la nourriture est gratuite! Et c’est– la maison qui offre! »

Ceci est la traduction de l’expression en elle-même, c’est son équivalent français disons. Mais ça n’explique pas pourquoi de la bière coule du toit… C’est un simple jeu de mots, enfin, le parchemin a pris les choses littéralement disons, puisque littéralement, l’expression en anglais signifie : les boissons sont sur la maison. Donc littéralement, si les boissons sont sur la maison, ben elle peuvent couler du toit quoi… Bref, vous avez compris j’en suis sûre (j’espère?! )…

C’est pourquoi Gabrielle dit juste après :

Gabrielle : « I think I have to be a bit more careful with my wording. »

Gabrielle : « Je crois que je devrais faire un peu plus attention à ma formulation. »

Voilà. C’était la minute locution 

On retrouve ensuite Arès qui somme un seigneur de guerre d’attaquer une vallée, ce que le seigneur de guerre en question rechigne à faire, par peur de Xena… Arès lui certifie qu’elle n’est pas dans les parages, mais celui-ci a beaucoup de mal à le croire. Arès s’en va donc, lui promettant un signal lorsqu’il sera temps d’attaquer.

Gabrielle et Joxer sont toujours dans la taverne, et une bagarre générale commence, grâce à l’abus d’alcool de tout un chacun… Et alors qu’ils pensaient que ça ne pouvait être pire, les barbares du début sont là, à l’entrée de la taverne, l’air menaçant :

Barbarian : « You. You think you can make fools of us? We– are barbarians. We will– go west. »
Another Barbarian : « Huh? »
Barbarian : « Yes. We will go west. »

Barbare : « Toi. Tu crois que tu peux te moquer de nous? Nous– sommes des barbares. Nous allons– (Gabrielle note quelque chose sur le parchemin) à l’Ouest. »
Autre barbare : « Hein? »
Barbare : « Oui. Nous allons à l’Ouest. »

Gabrielle pense s’être débarrassée d’eux une bonne fois pour toute, mais…

Woman : « The barbarians are headed for the Sisters of Gaea orphanage! »

Femme : « Les barbares se dirigent sur l’orphelinat des Soeurs de Gaïa! »

En tout cas, ça a le mérite de bien faire rire Aphrodite toute cette histoire (toujours en mode « j’suis-invisible-aux-yeux-des-mortels » ) Mais Gabrielle veille et regorge toujours un peu plus d’imagination pour se débarrasser d’eux…

Gabrielle : « Minor setback. ‘They turned east.' »
Barbarian : « No! We go east! »
Woman : « Now they’re heading for Akanacia! »
G : « Um, ‘The barbarians disappeared from the land!' »
Barbarian : « This way– to the boats. We’ll become pirates and– kill all who sail the seas. »
G : « Um, ‘The barbarians went to the caves and fell into a deep sleep.' »
Barbarian : « Wait! To the caves! I’m exhausted. »

Gabrielle : « Simple contretemps. ‘Ils se dirigèrent à l’Est.' »
Barbare : « Non! Nous allons à l’Est! »
Femme : « Maintenant ils se dirigent vers Akancia! »

Gabrielle : « Um, ‘Les barbares disparurent de la terre!' »
Barbare : « Par là– aux bateaux. Nous deviendrons des pirates et– tuerons tous ceux voguant sur les eaux. »

Barbare : « Attendez! Aux grottes! Je suis épuisé. »

C’est pas facile tous les jours d’avoir un parchemin qui exauce ses voeux, mmh… À bon entendeur! 

Gabrielle abandonne finalement, pour le plus grand plaisir d’Aphrodite :

Joxer : « So, this is all the good you wanted to do, huh? »
Gabrielle : « Forget it. I am not writing another word. »
Aphrodite : « Yes! »

Joxer : « Alors, c’est tout le bien que tu voulais faire, hein? »
Gabrielle : « Oublie. Je n’écris plus un seul mot. »
Aphrodite : « Ouais! »

Et voilà Gabrielle qui confie temporairement le parchemin maudit à Joxer… Tsk tsk tsk, une bonne idée? Pas sûr… 
Les voilà maintenant en dehors de la taverne, en plein village. Le passage suivant, à regarder  Gabrielle et Joxer discutent, et Joxer mentionne, sans vraiment le vouloir ni sans savoir que cela va emballer Gabrielle, le fait qu’elle devrait peut-être faire un peu plus attention à ses mots. Gabrielle le saisit par le cou, amicalement, et s’enflamme dans son monologue, monologue pendant lequel Joxer, près de la tête de Gabrielle, va sentir les cheveux de celle-ci, sans véritablement écouter ce qu’elle lui dit.

Gabrielle : « I’ve got it! I’m not editing my work. Joxer– that’s it. That’s all I have to do. I just have to be more careful. Do you realize, that now that I know the power of this scroll, I can end hunger. I can end disease. I can end– I can end war. OK. ‘The will of mortals won out– ‘ Edit. ‘– and war lost all its power.' »
Ares : « My powers! What’s happened to my powers?! You! Whaddya done to me? »

Gabrielle : « J’ai compris! Je ne prépare pas mon travail. Joxer– c’est ça. C’est tout ce que je dois faire. Je dois simplement faire plus attention. Tu réalises que maintenant que je connais le pouvoir de ce parchemin, je peux mettre fin à la famine. Je peux mettre fin à la maladie. Je peux mettre fin– Je peux mettre fin à la guerre. Très bien. ‘La volonté des mortels gagna–‘ Prépare. ‘– et la guerre perdit tous son pouvoir. » (Arès tombe du ciel)
Arès : « Mes pouvoirs! Qu’est-il arrivé à mes pouvoirs?! Toi! Qu’est-ce que tu m’as fait? »

Mmm… Faire plus attention à ce qu’elle écrit, hein?  Heureusement qu’elle a fait attention, sinon dieu sait ce qu’il se serait passé! D’ailleurs, elle ne s’arrête pas là :

Gabrielle : « Um– it’s, it’s not my fault. I– I, I can fix this. Um– um– ‘The- the force that enchanted the scroll lost its powers.' »
Aphrodite : « Whoa. Wipeout. »
G : « Hmm. »

Gabrielle : « Um, ce, ce n’est pas ma faute. Je– je, je peux réparer ça. Um– um– ‘La– la force qui a enchanté ce parchemin perdit ses pouvoirs. » (Aphrodite tombe du ciel)
Aphrodite : « Whoa. Chute. »
G : « Hmm. »

Voilà tout le monde réunit : le marionnettiste, et les marionnettes. Arès et Aphrodite s’expliquent, sans vraiment faire attention à l’auditoire, et l’on comprend qu’Arès a donc manipulé Aphrodite pour que Xena soit hors course, et qu’elle ne puisse intervenir contre son armée :

Aphrodite : « He’s got some army somewhere, ready to pounce on the valley. He wanted Xena out of the way, so he wanted to get me mad at you. »
Ares : « You figured that all out by yourself, did you? »
Aphrodite : « Hey, don’t believe everything you hear about blondes. »

Aphrodite : « Il a une armée quelque part, prête à se jeter sur la vallée. Il voulait que Xena reste en dehors de ça, alors il voulait que je sois en colère contre toi. »
Arès : « Tu as trouvé tout ça toute seule, hein? »
Aphrodite : « Hé, ne crois pas tout ce que tu entends à propos des blondes. »

Wouuuh, encore la répartie du camp de l’amour, 1 pour Aphrodite, 0 pour Arès  Les deux ex-dieux se battent pour tenter de faire que Gabrielle leur rende leurs pouvoirs, mais celle-ci a une fois encore du mal avec la formulation de ses termes, qui sont bien trop souvent pris au sens littéral par le parchemin… Joxer en prend ensuite une fois encore plein la tête, donc ça vaut le coup d’être relevé  Aphrodite demande à Gabrielle si elle a amené Joxer ici grâce au parchemin et…

Gabrielle : « Not exactly, I–  »
Ares : « Ah– ‘Gabrielle awoke with a jerk.' »
Joxer : « I don’t get it. What’s so funny about waking up? »

Gabrielle : « Pas exactement, je–« 
Arès : « Ah– ‘Gabrielle s’éveilla avec un idiot.' »

Joxer : « Je ne comprends pas. Qu’est-ce qui est si drôle à propos du fait de se réveiller? »

Mmm… Toujours autant à côté de la plaque, Joxer… 

Petit intermède, avec le seigneur de guerre protégé d’Arès (qui se nomme donc Thélonius), qui cherche partout le moindre signal… Une jeune fille fait de grands signes, ce qui laisse espérer Thélonius, du moins jusqu’à ce qu’il aperçoive un jeune homme se jeter sur la demoiselle en question… Un couple, pas de signal… Pauvre Thélonius, ce n’est que le début de sa longue attente 

Retour sur notre groupe du jour, à savoir Gabrielle, Aphrodite, Arès, et Joxer. Ils cherchent désormais à ramener Xena. Reste plus qu’à trouver la formulation idéale, ce qui est plus dur que prévu, visiblement…

Gabrielle : « ‘Suddenly– there was the arrival of the woman– ‘ »
Ares : « ‘Leather’– mention the leather. »
G : « ‘– wearing leather– and, um–
 [laughs]— black hair– carrying her chakram.' »
Joxer : « Wait. Does anybody really know what a chakram is? And does the scroll know it? »
G : « ‘– carrying the whip of Xena.' »

Gabrielle : « ‘Soudain– il y eut l’arrivée de la femme–‘ »
Arès : « ‘Cuir’– parle du cuir. »
G : « ‘–portant du cuir– et, um– [rires]– aux cheveux noirs– portant son chakram.' »
Joxer : « Attends. Est-ce que quelqu’un sait vraiment ce qu’est un chakram? Et est-ce que le parchemin le sait? »
G : « ‘– portant le fouet de Xena.' »

Gabrielle a comme qui dirait un air « bizarre », presque gêné, avec ce petit rire, juste après avoir parlé du cuir, lorsqu’elle mentionne les cheveux noirs de Xena… Des idées? 

Revenons à nos moutons. Nous parlions d’une femme donc, en particulier, supposée être Xena (du moins, c’est ce qu’a en tête Gabrielle), et qui arrive donc?

Cette chère Minya!!! Ca faisait longtemps dites donc!! Elle arrive donc, en faisant claquer son fouet dans la foule, quel charisme!! 

Forcément, déception de Gabrielle, d’Arès et des autres… Arès ne comprend donc pas, mais Gabrielle est là pour éclairer sa lanterne :

Ares : « Who is this? »
Gabrielle : « This is Minya. She’s our friend. She wants to be Xena– and she has Xena’s whip. »

Arès : « C’est qui ça? »
Gabrielle : C’est Minya. C’est notre amie. Elle veut être Xena– et elle a le fouet de Xena. »

Et pourquoi a-t-elle le fouet de Xena? Souvenez-vous que oui, dans « A Day in the Life » / « Un Jour dans la Vie« , Gabrielle a échangé le fouet de Xena contre une…. poêle à frire. *hu-hum*

Gabrielle fait les présentations, et le moins que l’on puisse dire, c’est que Minya est… Disons… Spontanée :

Gabrielle : « This is Ares, Aphrodite– and Joxer. »
Minya : « Wha– Ares– god of war! »
Ares : « Hm-mm. »
Minya : « And Aphrodite! You’re the goddess of love! And Joxer– sorry, Bub, never heard ‘a ya. »

Gabrielle : « Voici Arès, Aphrodite– et Joxer. »
Minya : « Que– Arès– dieu de la guerre! »

Arès : « Hm-mm. »
Minya : « Et Aphrodite! Tu es la déesse de l’amour! »

Minya : « Et Joxer– désolée, gars, jamais entendu parler d’toi. »

Les voilà maintenant dans la taverne où il pleut de la bière. Aphrodite profite pleinement de sa mortalité en… rotant. C’est une manière comme une autre de profiter de son humanité…  Gabrielle a un coup de mou, mais Joxer lui remonte le moral en lui rappelant qu’elle a fait du bien avec les soeurs de Gaia. D’ailleurs, les voilà qui reviennent, racontant à Gabrielle que l’épée les a bien servies. On aperçoit ensuite un homme mangeant des fruits « plantés » dans la lame de l’épée en question. L’homme à qui l’épée appartient débarque dans la taverne, violemment, et souhaite visiblement la récupérer, pas avec un petit bisou, non non non, par la violence, la haine!!  Mais Gabrielle veille une fois encore, et trouve la « solution »  :

Gabrielle : « Wait! What’s your name? »
Scaborus : « I am Scaborus. Why? The caves. I must go to the caves. »

Gabrielle : « Attends! Quel est ton nom? »
Scaberus : « Je suis Scaberus. Pourquoi? (Gabrielle écrit quelque chose sur le parchemin)Les grottes. Je dois aller dans les grottes. »

Mouais… Attention à ne pas trop les remplir, ces grottes…  Pendant tout ce temps-là, Joxer créait un système qui fera le bonheur, longtemps après, de milliers de footeux/paresseux :

*hu-hum* Merci Joxer, pour cette magnifique invention. Allez, on l’applaudit, tous en coeur! 

On retourne auprès de ce cher Thélonius, qui en voit de toutes les couleurs. Un soldat fait tomber de l’alcool dans le feu devant lequel il se tient, ce qui lui crame littéralement le visage, non sans exciter les flammes du feu de camp, ce qui fait penser à un boulet qu’on voit depuis le début, sous-fifre de Thélonius qui prend la moindre apparition comme signal d’Arès, eh bien que c’est le signal justement. Thélonius, fatigué, lassé même, et avant que le sous-fifre ne lui demande si ces flammes sont le signal, lui dit que non, ce n’est pas le signal…

Gabrielle commence à se fatiguer de la situation, et veut maintenant aller rejoindre Xena plutôt que de la faire venir à elle grâce au parchemin. Elle dépose donc le parchemin, sans vraiment faire attention, et s’en va un instant. Un instant de trop selon moi Aphrodite peste contre ses cheveux qui ne tiennent pas en place, et oui, elle goûte à cette douce mortalité si pleine de défauts… Joxer profite de l’absence de Gabrielle pour demander, maladroitement, des conseils à Aphrodite, qui est d’abord blasée et probablement embêtée par d’autres problèmes plus graves, mais elle se radoucit vite devant l’air dépité de Joxer :

Aphrodite : « I got my own problems. All right. Poetry– and if that doesn’t work– presents. »
Joxer : « Yeah? »
Aphrodite : « Yeah– lots and lots of presents. »
Joxer : « Huh. »
Aphrodite : « OK? »
Joxer : « Yeah. »
Aphrodite : « Standard answer, now, give me my space. »

Aphrodite : « J’ai mes propres problèmes. Très bien. De la poésie– et si ça ne marche pas– des cadeaux. »
Joxer : « Ouais? »
Aphrodite : « Ouais– beaucoup, beaucoup de cadeaux. »
Joxer : « Huh. »
Aphrodite : « D’accord? »
Joxer : « Ouais. »
Aphrodite : « Réponse standard, maintenant, laisse-moi respirer. »

(*petite note à moi-même* Se souvenir du conseil d’Aphrodite concernant la poésie, lorsque je regarderai à nouveau l’épisode « Many Happy Returns » / « Le Vice et la Vertu« , avec le poème de Sappho que Xena offre à Gabrielle… )
Elle ne s’est pas radoucie longtemps dites moi! 
Voilà donc Joxer, remonté à bloc, réfléchissant donc à ce qu’Aphrodite vient de lui dire, à savoir « poésie »… Et ce qu’il ne fallait absolument pas qui lui tombe sous les yeux lui tombât sous les yeux :

Quoi « elle a mit une capture de merde »? Nooooooon… C’est un peu un personnage à part entière dans cet épisode, ce petit parchemin (avis à Phoebe, celui-là est magnifique… ). Joxer a d’abord l’air sérieux dans sa démarche, mais celui-ci prend rapidement un autre air à vrai dire…

Oui, ce sont bien trois Gabrielle toutes nues qu’on voit là-haut… Je sais, les doublures sont loin d’être convaincantes, il faut bien le reconnaître! Celles-là sont toutes fines et menues, alors que notre Gabrielle est une petite boule de muscles, non? Mais revenons sur le sujet en question, tout comme le fait Gabrielle, qui revient de sa courte absence, et autant dire que… Elle a pas l’air contente :

Certes, elle est revenue, mais bon, si on peut se rincer l’oeil…

Attention tout de même à Gabrielle, qui sous un calme apparent (faible… mais un minimum apparent ), ne met que peu de temps à réagir :

Gabrielle pète rapidement un câble lorsqu’elle comprend que Joxer a écrit sur le parchemin, et lit le poème qu’il a écrit… Mais certains mots, certains termes gênent Gabrielle, enfin la gênent…

Gabrielle : « What does love’s eyes have to do with me? »
Joxer : « Well– well– well– the– the– the– um–  »
G : « I get it. I get it.
 [Laughs] Of course. Love’s eyes. Aphrodite’s eyes– she was looking at me when you wrote the poem, right? »
Joxer : « That’s it, exactly. »

Gabrielle : « Qu’est-ce que les yeux de l’amour ont à faire avec moi? »
Joxer : « Eh bien– eh bien– eh bien– le– le– le– um–« 
G : « J’ai compris. J’ai compris. [rires] Bien sûr. Les yeux de l’amour. Les yeux d’Aphrodite– elle me regardait quand tu as écrit ce poème, c’est ça? »
Joxer : « C’est ça, exactement. »

J’aime beaucoup la manière qu’a Gabrielle d’essayer de se rassurer comme elle peut, ça se voit d’ailleurs sur son visage… Elle a compris mais ne veut surtout pas voir la vérité en face…

Arrive la nuit, et tout le monde dort ensemble, c’est beau de voir tous ces gens, et cette promiscuité… Enfin, pas trop non plus, ‘tention, y’a la propriété de Xena au milieu du tas là!  J’aime beaucoup la déchéance, la décrédibilisation du personnage, de la renommée d’Aphrodite (si tant est qu’il en reste un minimum… ). C’est celle qui ronfle le plus fort, la bouche grande ouverte, à la bonne franquette quoi :

Toujours est-il que Joxer a du mal à dormir (on se demande pourquoi tient!), et pense au cadeau qu’il pourrait offrir à Gabrielle, au vu des conseils avisés (?) d’Aphrodite. Il n’a pas d’argent, mais se décide à sacrifier le fourreau de son épée pour pouvoir offrir un petit présent à Gabrielle… Il va donc l’échanger contre un collier, collier qui se trouve sur le… Buste… La… Poitrine *gloups*  de Gabrielle… au petit matin… *va boire* 
Toute étonnée donc, Gabrielle se demande d’où cela vient, et va avoir une réponse qu’elle ne va pas aimer du tout… :

Gabrielle : « What is– ? »
Joxer : « You like it? »
G : « Uh– it’s– it’s beautiful. But why? »
Joxer : « ‘Cause I wanted to get you something. You know– just to, uh– say sorry for– the three naked yous and– and everything. »
G :
 [Chuckles]

Joxer : « I, um– I had to– trade my father’s scabbard for it. »
G : « What? »
Joxer : « I had to trade my father’s scabbard for it. »
G : « Joxer– you said that you would never, ever part with that scabbard. »
Joxer : « Well– you know, Gabrielle– some things in life are worth more than what they seem. »
G : « The scroll, Joxer. »
Joxer : « Yeah? »
G : « I hid the scroll in the scabbard. »
Joxer : « You did? »
G : « Where is it, now?! »

Gabrielle : « Qu’est-ce que–? »
Joxer : « Tu l’aimes? »
G : « Euh– c’est– joli. Mais pourquoi? »
Joxer : « Parce que je voulais t’acheter quelque chose. Tu sais– juste pour, euh– demander pardon pour– les trois toi nues et– et tout. »
G : [Glousse]
Joxer : « Je, um– j’ai dû– échanger le fourreau de mon père pour ça. »
G : « Quoi? »

Joxer : « J’ai dû échanger le fourreau de mon père pour ça. »

Gabrielle : « Joxer– tu avais dit que tu ne te séparerais jamais, jamais de ce fourreau. »
Joxer : « Eh bien– tu sais, Gabrielle– certaines choses dans la vie valent plus que ce qu’elles paraissent. »
G : « Le parchemin, Joxer. »

Joxer : « Ouais? »
Gabrielle : « J’ai caché le parchemin dans le fourreau. »
Joxer : « Ah oui? »
G : « Où est-il maintenant?! »

Le cri extrêmement puissant et plein d’énervement réveille tout le campement, en panique Joxer vend la mèche, et explique à Gabrielle à qui il a échangé le parchemin, ce qui ne fait pas décolérer Gabrielle.

Elle va donc devoir passer à l’attaque : elle donne les ordres, et tout le monde marche au pas!

Gabrielle : « I’ve got it. Mm-hmm. I’ve got it. I know exactly what to write, but first– we have to get the scroll. »
Ares : « And just what– will you write? »
G : « Well, Ares– that’s my business. Now, Aphrodite, Minya– I want you to go to town. I want you to find out where the peddlar went. Ares and I are going to go where it’s raining dinars, and look for him there. »

Gabrielle : « Je l’ai. Mm-hmm. Je l’ai. »

Gabrielle : « Je sais exactement quoi écrire, mais d’abord– nous devons récupérer le parchemin. »
Arès : « Et qu’est-ce que tu comptes– écrire au juste? »
G : « Eh bien, Arès– ça ne te regarde pas. Maintenant, Aphrodite, Minya– je veux que vous alliez en ville. Je veux que vous trouviez où est allé le vendeur. Arès et moi allons où il pleut des dinars, et le chercher là-bas. »

Chef, oui chef! Elle envoie ensuite Joxer dans les grottes, sans penser à QUI se trouve dans ces grottes, vraisemblablement… 

On retrouve le groupe 1, Aphrodite et Minya, qui mène son enquête. Aphrodite interpelle un petit vieux, qui la rembarre en lui disant de l’appeler lorsqu’elle se sera lavée… Aouch. Pauvre Aphrodite, elle est d’ailleurs sous le choc :

Minya arrive en trombe, et j’adore la réaction d’Aphrodite :

Minya : « OK– the tavern-keeper– said the peddlar headed out of town. What’s wrong? »
Aphrodite : « I’m gonna end up like you! »

Minya : « OK– le tavernier– a dit que le vendeur se dirigeait en dehors de la ville. Qu’est-ce qui ne va pas? »
Aphrodite : « Je vais finir comme toi! »

Et la voilà partie en pleurs… Pauvre Aphrodite 

Arrive, je dirais peut-être l’un des meilleurs dialogues de l’épisode (avec celui des retrouvailles entre Xena et Gabrielle )… Je l’aime beaucoup, je vous dirais pourquoi juste après. C’est donc entre Gabrielle et Arès, qui suivent les traces du marchand :

Gabrielle : « These ruts are deep– as if he’s carrying a load of dinars. »
Ares : « Where’d you learn to read trails like that? »
G : « Xena— of course. You know, you hang around her long enough, you’re bound to pick up something. You just have to focus. »
Ares : « Oh, yeah. I taught her that. When she came to me, she was just another lost warlord, hungry to kill. I gave her a purpose. »
G : « Well, she has a different purpose, now. »
Ares : « I know. She is so darned good at it. You know– what she did when I had her on trial for her life– it– it was amazing. »
G : « Well, how about what she pulled off with the Furies? »
Ares : « Oh– it was brilliant. Yeah. And she does it all with that– that steely gaze, you know? »
G : « Oh, yeah, I’ve seen that one a few times. Ah, it looks like he’s heading for the caves. »
Ares : « Yeah. We were starting to– warm up to each other there, weren’t we? »
G : « Yeah, we were. »
Ares : « I didn’t like it. »
G : « Right back at’cha. »
Ares : « OK. »

Gabrielle : « Ces sillons sont profonds– comme s’il transportait un chargement de dinars. »
Arès : « Où as-tu appris à lire les pistes comme ça? »
G : « Xena— bien sûr. Tu sais, tu traînes avec elle suffisamment longtemps, et tu es destiné à améliorer quelques trucs. Tu dois simplement te concentrer. »
Arès : « Oh, ouais. Je lui ai appris ça. Quand elle est venue à moi, elle n’était qu’un autre seigneur de guerre perdu, avide de tuer. Je lui ai donné un but. »
G : « Eh bien, elle a un but différent maintenant. »
Arès : « Je sais. Elle est fichtrement bonne à ça. Tu sais– ce qu’elle a fait quand je l’avais menée à un procès où elle jouait sa vie– ce– c’était incroyable. »
G : « Eh bien, et lorsqu’elle s’est tiré d’affaire avec les Furies? »
Arès : « Oh, c’était brillant. Ouais. Et elle le fait avec ce–« 

Arès : « Ce regard d’acier, tu sais? »
Gabrielle : « Oh, ouais, j’ai vu ça deux-trois fois. »

Gabrielle : « Ah, on dirait qu’il se dirige vers les grottes. »
Arès : « Ouais. Nous commencions à nous– rapprocher là, hein? »
G : « Ouais, c’est ça. »
Arès : « J’ai pas aimé ça. »
G : « Pareillement. »
Arès : « Très bien. »

J’adoooore ce dialogue. Lorsqu’Arès imite Xena, en faisant ce regard si caractéristique de la Princesse Guerrière, à mourir de rire. Cette discussion fait très naturel en fait, mais elle a une autre consonance à mes oreilles : je trouve que la situation pourrait s’apparenter à deux amoureux transits (de la même personne donc ), qui ne se sont pas dévoilés à leur bien-aimée, et admirent en secret Xena (en l’occurrence), l’admirant et partageant ces détails qui font de la guerrière ce qu’elle est… Non? 

Gabrielle et Arès arrivent aux fameuses grottes, où Joxer se trouve déjà, essayant de désarmer les barbares endormis. Le marchand apparaît, et commence une sorte de course pour récupérer le parchemin. Je vais vous passer les détails, c’est de toute manière bien plus agréable visuellement qu’à l’écrit  On va en gros avoir affaire à toutes les personnes qu’a envoyées Gabrielle dans les grottes justement, des barbares en passant par les trois Gabrielle à poil, sans oublier le détenteur de l’épée qui avait été vendue aux soeur de Gaia… Tout ceci se termine avec le vendeur qui récupère le parchemin, après toutefois que Gabrielle y ait écrit quelque chose. Le vendeur sort de la grotte, avec derrière lui toute la troupe (les barbares, blabla…). Mais que se passe-t-il me direz-vous?!

Joxer : « What’d you write in that scroll?! »
Gabrielle : « Instead of bringing Xena to the scroll, I sent the scroll to Xena. I just hope I phrased it right. »

Joxer : « Qu’est-ce que tu as écrit sur ce parchemin?! »
Gabrielle : « Au lieu d’amener Xena au parchemin, j’ai envoyé le parchemin à Xena. J’espère juste que je l’ai bien tourné. »

Alors là, bravo Gabrielle!  Comme quoi, ça lui arrive de plus en plus souvent d’avoir de très bonnes idées!

Comme si cela ne suffisait pas, Thélonius (souvenez-vous, ce seigneur de guerre qui attendait le signal, la gueule cramée ) aperçoit toute la troupe bizarre qui court :

Thallonius : « Ha-ha. If that’s not a sign from Ares, I don’t know what is. Attack! »

Thélonius : « Ha-ha. Si ça n’est pas un signe d’Arès, je ne sais pas ce que c’est. À l’attaque! »

Retour sur notre troupe à nous, à savoir Gabrielle, Aphrodite, Arès et Joxer. Gabrielle s’inquiète de ce que va faire Thélonius, et Aphrodite, elle… S’inquiète de… Ben de son hygiène si critiquée  Joxer dit sentir quelque chose, ce qui irrite passablement Aphrodite :

Joxer : « No– oh, it’s fish! »
Aphrodite : « I’m new to this mortal hygiene thing! »

Joxer : « Non– oh, c’est du poisson! »
Aphrodite : « Je suis nouvelle à cette histoire d’hygiène de mortel! »

MDR Pauvre Aphrodite, qui se fait traiter de tous les noms depuis le début…  Mais qui c’est qui arrive avec un chariot plein de poissons? Mmm? Xena bien sûr! Et qui c’est qui se jette sur elle dès qu’elle l’aperçoit? Mmm? Gabrielle bien sûr! 

Gabrielle : « Xena? »
Xena : « Are you looking for this, huh? I, uh– I took it off a peddlar, who was being chased by barbarians, who was being chased by, uh– three naked Gabrielles— and Minya. She’s still chasing them, by the way. Oh, yeah– I read the scroll. »
G : « Kind of messed it up, didn’t I? »
X : « Pretty much. Did you write that limerick? »
Joxer : « I did. »
X : « Figures.
G : « You know, I tried to get you backI tried, ‘Xena goes to her number one friend.' »
X : « You sent me to visit a girl I hadn’t seen since I was five– my first friend. »
Ares : « What about, ‘Xena rejoins the woman who brought her to a new life.’? »
X : « Mom says thanks for the fish. I did start back once, but then I was– overtaken by this irresistible urge to return to fishing. I figure that’s where you wrote, ‘Xena returns from her journey.’ And then I knew that something was up. I had visited just about everyone who ever meant anything to me— well, except you.That’s when I headed back. »

Gabrielle : « Xena? »
Xena : « Tu cherches ceci, hein? (Xena montre le parchemin) Je, euh– je l’ai pris d’un vendeur, qui était pourchassé par des barbares, pourchassés eux-mêmes par, euh–« 

Xena : « Trois Gabrielle toutes nues–« 

Xena : « –Et Minya. Elle les pourchasse toujours, d’ailleurs. Oh, ouais, j’ai lu le parchemin. »
Gabrielle : « J’ai un peu fait n’importe quoi, hein? »
X : « Plutôt. C’est toi qui a écrit ce limerick? »
Joxer : « C’est moi. »
X : « Pas étonnant. »
G : « Tu sais, j’ai essayé de te faire revenirJ’ai essayé, ‘Xena va à son amie numéro un.' ».
X : « Tu m’as envoyée voir une fille que je n’avais pas vue depuis que j’avais cinq ans– ma première amie. »
Arès : « Et pour ‘Xena rejoint la femme qui l’a amenée à une autre vie’? »
X : « Maman dit merci pour le poisson. J’ai bien commencé à revenir un moment, mais alors j’ai été submergée par– cette irrésistible envie de retourner pêcher. Je suppose que c’est là que tu as écrit ‘Xena rentre de son voyage.’ Et alors j’ai compris qu’il se passait quelque chose. J’avais rendu visite à à peu près tous ceux qui ont jamais signifié quoi que ce soit pour moi— eh bien, sauf toi. »

Xena : « C’est là que j’ai pris le chemin du retour. »

(Notez la difficulté qu’a Xena à s’exprimer lorsqu’elle parle des Gabrielle nues… C’est tout juste si elle ne bégaye pas comme un adolescent amoureux transit… )
Mon dieu… Les regards qu’elles se lancent… À mourir… D’ailleurs je meurs. Nan, pas avant la fin du synospsis, j’agoniserai, mais je ne pousserai mon dernier râle qu’au point final, je le promeeeeeets… *tend sa main, peinant pour atteindre le clavier* 

D’ailleurs Aphrodite en rajoute une petite couche, merci Aphrodite 

Aphrodite : « Look, I really hate to be the one to break up, like, a major love-fest, but look at me! »

Aphrodite : « Écoutez, je n’aime vraiment pas être celle qui interrompt la lune de miel, mais regardez-moi! »

On s’en fout de la suite  Tout ce qui nous intéresse, c’est le qualificatif qu’elle a utilisé ben… Pour qualifier les retrouvailles de Gabrielle et Xena. C’est certes ironique, mais tout de même… Tout de même… 

Enfin bref, retournons à l’histoire tout de même (je rappelle que j’agonise toujours là ). Xena comprend grâce aux explications d’Aphrodite ce qu’il faut faire pour briser le charme, à savoir écrire la stricte vérité, sans embellir, sans enjoliver, une simple description neutre et objective des faits. Xena va donc affronter Thélonius et son armée, et Gabrielle va devoir décrire sobrement l’action…

Joxer est donc celui qui décrit l’action, et Gabrielle fait la scribe  Xena combat l’armée de ses poissons, en les envoyant droit sur les soldats. Xena est une grande tarée, en témoigne ces images de lorsqu’elle se saisit d’un poulpe :

Elle me fait trop rire XD Je l’adore cette Xena, je l’adore!!

Minya se pointe en plein milieu du combat, prête à entrer dans l’action :

Minya : « I’m ready for action. Where’s Xena? »
Joxer : « Minya, where are the barbarians? »
Minya : « They stopped fighting and ran back to Barbaria. »

Minya : « Je suis prête pour l’action. Où est Xena? »
Joxer : « Minya, où sont les barbares? »
Minya : « Ils ont arrêté de se battre et sont rentrés en Barbarie. »

C’est très con, mais j’aime beaucoup la réplique de Minya, voilà  Les combats continuent, quand tout à coup, Aphrodite semble avoir récupéré ses pouvoirs, aussi en profite-t-elle immédiatement en lançant un petit sort de rien du tout entre Joxer et Minya, qui s’embrassent goulûment (ouais, j’exagère volontairement ), et la voilà qui s’en va, désormais assurée que ses pouvoirs lui sont revenus. Arès a également récupéré ses pouvoirs, et en profite pour en faire usage sur le derrière d’un lâche soldat qui s’enfuit. Minya s’en va également, perturbée par ses hormones que font travailler le dieu de la guerre  Ce qui nous mène droit, oui mes chers amis, droit sur la scène de fin :

Gabrielle : « Hmm. I guess everythings’ fine, now. »
Xena : « I guess so. »
Joxer : « Hey, look– you still got some extra space at the bottom of the scroll. »
G : « I guess that means there’s something else to write. »
X : « Try, ‘The End.' »
G : « Well, OK– I just– I personally think that sounds a bit– « 

Gabrielle : « Hmm. Je suppose que tout va bien maintenant. »
Xena : « Je suppose que oui. »
Joxer : « Hé, regardez– il y a encore de la place en bas du parchemin. »
G : « Je suppose que cela signifie qu’il y a autre chose à écrire. »
X : « Essaye, ‘Fin.' »
G : « Bon, très bien– J’ai juste– je trouve personnellement que ça fait un peu–« 

 

Par Barbie.