A Savoir: Aventures dans l’Au-Delà – 2ème Partie

 

7 Janvier 1999

Extrait d’une interview de Claire Stansfield (Alti) du 7 Janvier 1999 sur son site web :

Interviewer : « Dans « Aventures dans l’Au-Delà » il y a une scène où un des partisans d’Alti entre dans la hutte pour la prévenir de l’arrivée de Xena et Alti l’interrompt en lui disant quelque chose comme : « Xena arrive. Vous pensiez que je ne le savais pas, crétins ? ». On dirait que vous êtes sur le point de faire quelque chose à votre homme juste quand la scène se termine mais on n’a jamais réussit à savoir ce que c’était car la scène est coupée très rapidement. Il s’est passé quelque chose ou bien je l’ai juste imaginé ?

Claire Stansfield : Très perspicace mon cher ! Je lui ai donné un baiser et puis je lui ai mordu la lèvre.

3 Février 1999

D’après une interview de Claire Stansfield (Alti) du site Whoosh :

Rudnick : Comment avez-vous obtenu le rôle d’Alti ?

Claire Stansfield : A l’ origine j’ai auditionnée pour la série « Hercule », pour le rôle de Morrigan que je n’ai pas obtenu. Dans la scène de l’audition je devais me mettre très en colère. Apparemment Rob Tapert a vu une colère chez moi qu’il appréciait. Mon agent m’a appelé et m’a dit : « Rob Tapert veut t’offrir un rôle dans la série Xena. » Si j’ai auditionné pour Hercule c’est que le personnage devait être récurrent donc j’ai demandé à propos du rôle dans Xena. Mon agent m’a dis : « Oh non c’est juste pour deux épisodes, mais il est possible qu’il y en ait plus. » J’ai dit : « Très bien, envoies le script » J’ai eu le script mais on ne m’a jamais donné le nom du personnage qu’ils voulaient que je joue. A mesure que je feuilletais le scénario, je n’arrêtais pas de voir le nom de Cyane, et quand elle devient Reine des Amazones, je me suis dit « C’est moi ! » Et même je me suis demandé qui allait jouer ce « vieux tas d’os, Alti » [Rires]. Quand je suis allée en Nouvelle-Zélande T.J. Scott m’a dit : « Evidemment tu n’es pas un sac d’os ou une vieille sorcière. On va juste faire ressortir certains traits. » C’est amusant vous pouvez voir certaines des parties qu’ils n’ont pas fait ressortir. Les acteurs disaient que ce qu’il y avait dans le scénario et ce qui en faisait partie y restait. Je veux dire que je fais soixante-trois kilos, je ne suis pas un sac d’os.

Rudnick : Même en dessous de tout ce maquillage vous n’êtes certainement pas une vieille sorcière.

Claire Stansfield : Merci. [Rires] Donc voila toute l’histoire. Je venais juste de voir « Merlin » (Mini-série télé de Steeve Barron, 1998) à ce moment là, et j’ai trouvé que Miranda Richardson avait fait du très bon travail dans le rôle de Mab. J’ai demandé à Rob Tapert si je pouvais jouer Alti comme Mab, avec les yeux maquillés et un chuchotement grondant, et il m’a répondu « Oui ! ». Je voulais jouer de façon plus angoissante et je trouvais que c’était une manière de faire. A chaque fois que je rentrais dans la peau de cette « sorcière malfaisante » je « devenais tout simplement ce personnage maléfique…

Rudnick : J’ai remarqué que dans les deux premiers épisodes, dans « Aventures dans l’Au-Delà », vous avez dû passer beaucoup de temps accrochée à un cable.

Claire Stansfield : Oui c’était très inconfortable. Au début ils ont fait beaucoup de scènes sur un fond bleu, en pensant ajouter les arrière-plans plus tard. Puis T.J. a dit : « Accrochons Lucy et Claire dans la forêt. » Il y avait ces deux crânes avec un palier sur le dessus et un câble qui passait à travers. Lucy se tenait sur un crâne pendant que je me tenais sur l’autre. Nous sautions des crânes et volions l’une vers l’autre, harnachées sous nos costumes. Nous n’étions pas très loin du sol mais les cascadeuses c’était pour plus tard. Nous étions assez loin quand même, et assez éloignées pour nous rater l’une et l’autre. Mais Lucy est si motivée que vous ne pouvez pas vous empêcher de vouloir vous jeter à l’eau avec elle. « On essaie encore ! » disait-elle. Et puis quand la lumière du jour a commencé à baisser et qu’on a eu la scène du combat dans les airs à faire, ils ont installé un truc où nous étions à un bout et la caméra à l’autre bout et toute l’installation pivotait. Ca allait en haut, en bas et même nous tournait autour. On a passé beaucoup de temps, harnachées l’une à l’autre, à voler. C’était très inconfortable, mais ils ont pris bien soin de nous. Deux ou trois minutes d’agonie et ils vous chouchoutent comme des fous…

Rudnick : A part avoir été suspendue à des câbles, avez-vous eu d’autres expériences mémorables qui vous reviennent ?

Claire Stansfield : Pour moi la chose la plus angoissante à faire fut de danser autour du feu. C’est plus facile de danser au sein d’un groupe plutôt que toute seule devant une équipe de tournage. Je ne savais pas ce que j’allais faire. J’étais dans ma chambre d’hôtel à apprendre et écouter la musique, en essayant de trouver quoi faire. Pendant que je faisais ça, il y avait un documentaire à la télévision. Ils n’ont pas beaucoup de chaînes là-bas et je regardais « The Lonely Planet ». Les gens dans cette émission étaient en Amérique du Sud, filmant un groupe de femmes qui ressemblaient à des chamanes, qui appelaient les esprits à travers la danse. Ca m’a fait réfléchir à ce que j’avais à faire et m’a donné un exemple sur lequel je pouvais baser mon travail. Au fond j’ai recopié la danse de ces grandes, fortes et belles femmes Sud-américaines, et ça pour moi c’était un moment important. En fait je suis assez timide, alors avoir réussit ça était mémorable pour moi en tant qu’actrice.

 

Par « Whoosh« . Traduction par Kaori.