C’est un épisode que je n’aime pas à cause de Perdicas Oui, c’est l’unique raison pour laquelle cet épisode a tendance à m’irriter.
Ndm (Note De Moi) : Il n’y a eu aucun parti prit lors de la rédaction de ce synopsis.
Gabrielle et Xena sont donc toujours sur la route, et rencontrent un messager d’Hélène, mourant. Le messager demande à Xena de se rendre à Troie, car Hélène aurait besoin d’elle. N’écoutant que sa loyauté, Xena décide donc de passer par la fameuse cité assiégée. Et qui trouvent-elles à leur arrivée? Perdicas bien entendu…
Gabrielle : « Perdicus? »
Perdicus : « Gabrielle. »
Xena : « You two know one another. »
G : « This is Perdicus, from my home town. We were to be married. »
X : « I thought you were a farmer. »
Perdicus : « I was, but– not anymore. »
Gabrielle : « Perdicas? »
Perdicas : « Gabrielle. »
Xena : « Vous vous connaissez vous deux. »
G : « C’est Perdicas, de mon village natal. Nous devions nous marier. »
X : « Je pensais que tu étais un fermier. »
Perdicas : « Je l’étais, mais– plus maintenant. »
Xena déclare ça de manière limite « amère ». Peut-être parce qu’elle se doute que Gabrielle préfère les aventuriers(ères?) aux gens de « petite vie »… Voit-elle déjà le danger venir? Qui sait…
Après ces retrouvailles, Xena dit à Perdicas qu’elle doit voir Hélène, afin qu’elle sache pour qui elle se bat (notons qu’elle garde secret le fait qu’Hélène est une amie, même face à Perdicas ). Il ne peut pas la laisser faire, mais elle sait se montrer persuasive :
Xena : « Well, that’s never bothered me before. Don’t worry, if anyone asks, I’ll say you tried to stop me. Wait here. I’m sure you two have plenty to talk about. »
Gabrielle and Perdicus : « Good to see you. »
Perdicus : « Yeah. »
Xena : ‘Eh bien, ça ne m’a jamais gênée auparavant. Ne t’inquiète pas, si quelqu’un le demande, je dirai que tu as essayé de m’arrêter. Attendez ici. Je suis sûre que vous avez plein de choses à vous dire tous les deux. »
Gabrielle et Perdicas : « Content(e) de te voir. »
Perdicas : « Ouais. »
Elle les laisse seuls, toujours à fond dans sa bataille pour le « greater good », quitte à ce que Gabrielle tombe amoureuse de cet ex-paysan nouvellement soldat Troyen… Bah, on se console en sachant ce qui lui arrivera au final
Ils discutent donc, rattrapant le temps perdu, Gabrielle lui demandant ce qu’il fait ici, et Perdicas nous jouant le parfait Don Juan, tout en « subtilité » :
Perdicus : « I had heard stories about Helen and Paris. I– I wanted to be in a place where– people were fighting for love. »
Gabrielle : « I’m the one who told you those stores. That’s all they were– stories. You’re not a soldier, Perdicus. You don’t belong here. »
Perdicus : « No, no. For the first time in my life, I feel I really do belong. »
G : « Go home, before something happens to you. »
Perdicus : « I’m sorry, Gabrielle, but– you can’t tell me what to do anymore. »
Perdicas : « J’avais entendu des histoires à propos d’Hélène et Pâris. Je– Je voulais être à un endroit où– les gens se battaient pour l’amour. »
Gabrielle : « Je suis celle qui t’a raconté ces histoires. C’est tout ce que c’était– des histoires. Tu n’es pas un soldat Perdicas, tu ne devrais pas être là. »
Perdicas : « Non. Non. Pour la première fois dans ma vie, j’ai le sentiment que je dois vraiment être là. »
G : « Rentre, avant que quelque chose ne t’arrive. »
Perdicas : « Je suis désolé Gabrielle, mais– tu ne peux plus me dire ce que je dois faire. »
Il nous joue le rôle du brave soldat prêt à mourir pour la bonne cause, l’amour (ça ne vous rappelle personne? Une grande guerrière… prête à mourir pour un barde…). Enfin bref, je me fais encore des films, mais j’aime le voir comme ça, ça me calme de le voir comme fourbe
Mais Gabrielle a bien tout capté, et je pense sincèrement qu’elle a lu dans son jeu (enfin, elle a comprit, mais pourtant, elle tombe dedans… enfin…) :
Gabrielle : « It’s me, isn’t it? That’s why you’re doing this. »
Perdicus : « You have nothing to feel guilty about. I’m here because I wanna be. »
G : « You forget who you’re talking to. »
Gabrielle : « C’est moi, c’est ça? Je suis ce pourquoi tu fais tout ça. »
Perdicas : « Tu n’as pas à te sentir coupable pour ça. Je suis ici parce que je veux l’être. »
G : « Tu oublies à qui tu parles. »
Et ouais, tu oublies à qui tu parles Perdicas… Un ancien boulet! Mais « ancien » ayant un sens bien précis, c’est fini, enfin, elle est en train de nous effacer ce gros et vilain défaut…
Vient ensuite un dialogue entre Xena et Perdicas, deux personnes ayant un point commun (et quel point commun!), Gabrielle :
Perdicus : « You’ve taken good care of Gabrielle. I wanted to thank you for that. »
Xena : « There’s no need– she’s like family. »
Perdicas : « Tu as bien pris soin de Gabrielle. Je voulais te remercier pour ça. »
Xena : « Tu n’as pas à me remercier– elle est comme ma famille. »
Ouais enfin famille, famille… Faut le dire vite hein! Sauf si l’on considère que les relations incestueuses sont éthiques, auquel cas, je n’ai rien dit!
Xena disparaît un moment, et se fait emprisonner, parce qu’elle a eu l’éclair de sagesse de comprendre qui était le traître Troyen : Déphobos, frère de Pâris. Mais Pâris préfère croire son frère lui expliquant qu’il se trouvait dans la tente de Ménélas dans le but de faire la paix, à une Grecque (peut-on réellement le blâmer?) lui disant clairement que son frère est un traître, et fait donc enfermer Xena, malgré les supplications d’Hélène qui a une foi aveugle en sa grande copine Xena. Elle disparaît donc un moment de la vue de nos deux tourtereaux, et Gabrielle s’en inquiète malgré le fait qu’elle soit avec Perdicas (bam! dans tes dents!) :
Gabrielle : « That was some party. I wonder what happened to Xena. It’s not like her to be gone so long. »
Perdicus : « She’s probably up at the palace. I’m sure that Helen and Paris are throwing the biggest party of all. »
G : « I don’t know– She’s not much for parties. »
Perdicus : « Well, I wouldn’t worry– I’m sure that she can more than take care of herself. »
Gabrielle : « C’était une sacré fête. Je me demande ce qui est arrivé à Xena. C’est pas son genre de disparaître aussi longtemps. »
Perdicas : « Elle est probablement au palace. Je suis sûr qu’Hélène et Pâris lui donnent une énorme fête. »
G : « Je ne sais pas– Elle n’est pas vraiment du genre à faire la fête. »
Perdicas : « Eh bien, je ne m’inquiéterais pas trop à ta place– Je suis sûr qu’elle peut plus que prendre soin d’elle. »
Ouais, d’accord, mais si on écoute Perdicas, Xena a le temps de crever seule dans sa cellule! Pour ce qui est de Xena, Gabrielle a souvent raison, quand elle sent mal quelque chose, elle ne se trompe que rarement… Une sorte de sixième sens concernant Xena (qu’elle n’a pas pour Perdicas, et hop, un point de plus pour Xena, Princesse Guerrière )
Et voilà le moment qui m’énerve par excellence… Je l’ai revu pour le coup, faire le synopsis, eh bah j’ai toujours cette réaction de dégoût et de haine pour Perdicas, y’a rien à y faire… En même temps, quiconque se met en travers de la relation « Gabrielle/Xena » m’énerve… Alors bon…
Perdicas : « Looks like the entire Greek army’s out there. It doesn’t look good. »
Gabrielle : « This may be the last chance I get to tell you this. I am– I’m really sorry. I know that I treated you badly– »
Perdicus : « And I let you. It was just as much my fault, Gabrielle. If only we could’ve been honest with each other. »
G : « I can’t be more honest than this? »
Perdicas : « On dirait que l’armée Grecque toute entière est là dehors. Ca sent pas bon. »
Gabrielle : « C’est peut-être la dernière chance que j’aie de te dire ça. Je suis– Je suis vraiment désolée. Je sais que je ne t’ai pas bien traité–«
Perdicas : « Et je t’ai laissé faire. C’était tout autant de ma faute, Gabrielle. Si seulement nous avions pu être honnêtes l’un envers l’autre. »
G : « Je ne peux pas être plus honnête que ça. »
Et voilà, et voilà, vas-y qu’elle l’embrasse. Ah bravo Perdicas! Bravo!! Grrrrrr….
Voilà, ma seule consolation, c’est qu’il est con (faut voir la vérité en face…) Il n’y a vu que du feu au fait que c’était Déphobés le traître, alors qu’il a une bonne tête de traître. Alors Xena a du se sortir toute seule de sa cellule, et essayer d’arranger toute la merde (je l’ai toujours dit, elle a bien trop de travail… Heureusement que Gabrielle commence tout juste à l’aider), en emmenant tout le monde dans le temple d’Aphrodite, le temps de trouver une solution. Et oui, puisque nous en sommes au moment où la ruse du cheval (supposée être dans la mythologie à l’origine d’Ulysse (oui, le même qu’on retrouve plus tard lol) et que tous les grands guerriers Achéens sont supposés être dedans… Mouais, moi tout ce que j’ai vu c’est des soldats lambdas dedans… M’enfin… Passons)) a été déployée, c’est donc l’anarchie dans Troie :
Gabrielle : « Xena?! Paris is dead. »
Xena : « What? Where’s Helen? »
G : « She’s gone. »
Perdicus : « Menelaus has taken her. »
X : « No, no– He would’ve called off his army. »
G : « Then who? »
X : « Deiphobus. »
Perdicus : « Deiphobus? But why? »
Gabrielle : « Xena?! Pâris est mort. »
Xena : « Quoi? Où est Hélène? »
G : « Elle n’est plus là. »
Perdicas : « Ménélas l’a emmenée. »
X : « Non, non– Il aurait retiré ses troupes. »
G : « Alors qui? »
X : « Déiphobos. »
Perdicas : « Déphobos? Pourquoi? »
Et voilà, à trois mètres derrière le Perdicas… Alors pour faire le joli-coeur, y’a du monde, mais alors quand il faut utiliser ses neurones, y’a plus personne là! Bah ouais, il essaye peut-être de se faire passer pour beau, fort, intelligent aux yeux de Gabrielle, mais c’est Xena la plus forte, NA!
Enfin, tout le monde s’en sort finalement, et Gabrielle et Perdicas se retrouvent à l’extérieur, pour des adieux :
Perdicus : « Listen, Gabrielle. I know– things got pretty crazy in there. And, maybe you said some things that, that you didn’t really mean. I just want you to know that– I don’t expect anything from you. As far as I’m concerned, we can go our separate ways. »
Gabrielle : « Right– Ha-hah! That’s exactly what I was thinking. »
Perdicus : « Great. »
G : « Good, good. »
Perdicus : « I know– that we’ll see each other again, some day. You take care of yourself. »
G : « You too. »
Perdicas : « écoute Gabrielle. Je sais– que c’était assez agité là-bas. Et, peut-être que tu as dit des choses que, que tu ne pensais pas vraiment. Je veux simplement que tu saches que– je n’attends rien de toi. En ce qui me concerne, on peut partir séparément. »
Gabrielle : « Oui– Ha-hah! C’est exactement ce que je pensais. »
Perdicas : « Très bien. »
G : « Bien, bien. »
Perdicas : « Je sais– que nous nous reverrons, un jour. Prends soin de toi. »
G : « Toi aussi. »
Et encore un autre bisou, non mais vas-y, profite! On se croirait dans « Hélène et les Garçons » (oui, encore une fois, en même temps, on a la culture qu’on peut…), beurk. Mais, reprenons nos esprits, il s’en va enfin! Plus il s’éloigne, mieux je me sens, c’est grave docteur?
Et voici venue la scène de fin, où tout revient à la normale, Xena et Gabrielle cheminant ensemble :
Xena : « I thought Perdicus would be joining us for a while. »
Gabrielle : « No– I think he’s made other plans. »
X : « Oh. »
G : « Do you want to go back for the horse? It’s bound to be a collectors’ item? »
X: « Only if you’re gonna pull it. »
G : « Nah. »
Xena : « Je pensais que Perdicas se joindrait à nous pour un moment. »
Gabrielle : « Non– Je pense qu’il a fait d’autres plans. »
X : « Oh. »
G : « Tu veux qu’on retourne chercher le cheval? Ca va certainement devenir un objet de collection? »
X : « Seulement si tu le tires. »
G : « Nan. »
Petite remarque : c’est moi ou Xena a eut un petit sourire lorsque Gabrielle, de son air dépité, a dit que Perdicas avait d’autres plans et qu’il ne les accompagnerait pas…? Si vous avez l’occasion de revoir cette scène, ne vous gênez pas et donnez moi votre avis (histoire que je sache si je suis définitivement irrécupérable ou si j’ai encore une chance)…
Par Barbie.